Comme dit dans mon précédent article, où je m'exhibe lors d'une sodomie solitaire, j'ai récemment décidé d'accepter totalement que je suis un pervers. La crise de la treintaire qui approche ? Aucune idée !
En fait je me suis toujours intéressé au sexe, dès que j'ai compris comment ça marchait. Et depuis que je suis avec Madame cela explosé. J'ai découvert mes fantasmes, le travestissement, le plaisir anal, l'urophilie, la scatophilie... Et j'assume tout ça pleinement, et ce depuis longtemps. En fait l'ouverture de ce blog m'y a grandement aidé ! Mais lros, pourquoi me suis-je dis récemment "Tu es un pervers, assume le !".
Et bien je pense que c'est en couchant sur le papier, dans deux lettres pour Madame, et sur ce blog mes
envies de soumission. J'ai réalisé que j'étais excité par un grand nombre de choses, que je pouvais prendre du plaisir de plein de façons différentes et que je n'avais pas ou peu de
tabou. Donc je suis ce que d'aucun appellerait une pervers. Mais que dit le dictionnaire du mot pervers, au sens sexuel du truc ? Voici ce que disent quelques dictionnaires :
Le Larousse :
pervers, perverse :
adjectif et nom
(latin perversus, de pervertere, pervertir)
Dont les instincts sexuels se manifestent par un comportement anormal.
lintern@ute :
Adjectif : Qui est atteint de perversion sexuelle. Synonymes : vicieux, dépravé
Nom : Personne atteinte de perversion sexuelle.
Allons voir dépravé sur ce même site :
Perverti, qui a perdu tout sens moral.
Synonymes : libertin, dévergondé, dissolu, immoral, débauché, avili, corrompu, perverti
Mouais. Toutes ces définitions sont bien négatives et je ne me retrouve pas forcément là dedans. Allons dans la bilbliotèque et regardons le Dictionnaire des fantasmes, perversions et autres pratiques de l'amour :
Perversions :
Aussi appelée "paraphilies", "déviances", "aberrations", "anomalies sexuelles", "sexualité déviante", "sexualité marginale", voire "crimes", les perversions sont finalement des actes sexuels qu'un pouvoir réprouve ou que l'on juge dangereux pour la personne qui s'y adonne ou pour la société. (Allgeier, Sexualité humaine, De Boeck-Wesmael, 1988)
Je ne vais pas recopier tout l'article qui fait une analyse sociale, psychologique et philisophique de la chose pour ne partager sur la conclusion.
Car la position de Sigmund Freud semble la seule tenable en ce domaine, c'est-à-dire la seule qui ne puisse pas être récupérée par une morale ou une politique : est pervers ce qui fait souffrir. Est pervers ce qui entrave les possibilités d'être heureux. Est pervers ce qui nuit à l'équilibre de l'individu. Ce n'est donc pas l'acte "paraphilique" lui-même qui crée la persversion, mais la manière dont il est vécu, comme les raisons qui font qu'on l'a posé.
Donc pour finir sur ces très mauvaises élucubrations socio-linguistico-culturelles, je vais vous donner ma définition de pervers au sens sexuel du terme :
Individu qui pratique pour son plaisir toutes sortes de pratiques sexuelles, aussi nommées paraphilies, en marge de la sexualité normalisée admise par la société. Qu'il s'agisse de pratiques ou de fétichisme, son objectif est en tirer du plaisir, du bonheur et du bien-être.
Et tant pis si les plus fins psychologues d'entre vous ne sont pas d'accord .
Donc d'après-moi, qu'est-ce qui fait de moi un pervers ? Le fait que je puisse être excité par beaucoup de choses et que je puisse prendre du plaisir, sans tabou, de plein de manières différentes, et ce blog en est le parfait exemple : masturbation, sodomie, urophilie, scatophilie, exhibition, fantasmes, soumission... Tout ce dont je parle ici je l'assume, tout du moins dans la sphère privée. Madame le sait parfaitement.
Des exemples ? Allons y !
Voici un condensé de ce pourquoi je me considère pervers. C'est ma définition de la chose, et j'assume !
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