Journal d'un pervers dilettante

Dans mon article sur mon envie de soumission, je parle d'une lettre que j'avais écrit à Madame afin de lui faire part de ces pratiques que j'aimerais aborder. A cette lettre était joint un poème, assez mauvais je trouve mais qu'importe, que je vous invite à retrouver ici :

P.S. : J'ai tout de même remplacé le prénom par "Madame".

Madame, je veux devenir ton esclave.
Qu’à ta convenance,
Je me soumette à tous tes désirs.
Et sans jamais en rougir,
Oublions la bienséance,
Qu’avec tous ces fantasmes,
Tu deviennes la maitresse de mes orgasmes.
Transforme-moi en un jouet sexuel,
Envoûtes moi de tes rituels.
Fais-moi subir les pires sévices, les pires outrages.
Punis moi, humilies moi, dégrades moi par ton ouvrage.
Transformons notre chambre en donjon
D'où râles de plaisir et de douleur émanerons.
Au nom du plaisir charnel,
De notre amour éternel,
Que ton sadisme devienne plaisir,
Que ma de ma douleur je puisse jouir,
Et tous les deux emportés par le désir,
Laissions parler nos corps
Dans l'amour encore et encore
Sans tabous ni remords
S'enfoncer dans les plaisirs les plus retors.
Fais éclater ta perversion
Sans jugement ni honte,
Sans aucune aversion
Pour que la jouissance monte.
Ô ma Reine, fais de moi ton roi,
Ta bite ou ta main au plus profond de moi,
Que sodomisé je ne puisse m'échapper de mes liens,
Montres moi que je t’appartiens.
Et qu'à grands coups de reins
Mon cul ouvert et béant tu baises avec entrain
Pour qu’en chatte dégoulinante il soit transformé.
Que de ta cyprine je sois abreuvé,
Quand sur mon visage tu t'assieds
Pour que ta chatte et ton cul je doive lécher.
Bâillonné, attaché, et souillé
Par ton urine si convoité.
Nectar doré si doux et précieux
Que d'un jet gracieux
A moi ta catin,
Moi la moins que rien,
Prête à tous les supplices,
Tu m’offres ce véritable délice.
Et que d'une humiliation,
Par ces mots poussant à la résignation,
Que moi ton esclave, ton soumis,
Moi, salope, ne soit pas blessé par ces infamies.
Cocufié dans l'imaginaire,
Trahi par l'adultère
D'une traînée autoritaire
Avide de phallus spectaculaires,
D'énormes bites noires entourée
Et par tous les orifices comblés
Car je ne puis la contenter
Avec un pénis si ridiculement dimensionné
Qui ne mérite que d'être encagé.
Qu’à des animaux je sois livré
Et qu’à cette seule pensée,
J’abandonne toute dignité.
S'il te plaît deviens ma Domina,
Par tous ces affronts tu me briseras.
Et qu’à chaque insulte
Mon sexe exulte
Deviens ma Dominatrice
Et qu'à moi ton soumis tu offres ces délices.
Avili et asservi, je suis à ton service.
De ton autorité
Prives moi de ma liberté.
Attaché, torturé, dégradé, humilié
Et ôtes de moi toute volonté
Ainsi que toute masculinité.
Mais que cette nouvelle aventure érotique
Ne soit pas systématique,
Au cœur d'une sexualité
Où nous nous sommes promis de toujours nous aimer.
Pour toujours je serais à toi à corps et âme.
Maîtresse, je vous aime.
Madame, je t'aime.